oeillet

 

 

 

Œillet

Godard a dit : « ne pas de faire des films politiques, mais faire des films politiquement ».

L’entreprise Foxconn est située à Shenzhen, dans une zone de concentration d’usines. La société Foxconn est dénoncée par de nombreux organismes car elle impose des conditions de travail inhumaines à ses employés et ne respecte pas, de facto, la convention des droits de homme.

C’est la miniature de l’entreprise chinoise qui se développe dans notre temps.

En octobre 2013, le chercheur en économie taïwanais Thung-Hong Lin, à l’occasion du colloque international « suicide et travail » organisé par l’équipe « psychanalyse-santé-travail » du CNAM, introduit la notion de « despotisme global fragmenté » à propos de Foxconn. On apprend dans son étude l’existence avérée de 21 suicides survenus chez Foxconn, entre juillet 2009 et octobre 2010, par défenestration sur le lieu de travail. Il se base sur une série d’interviews avec des managers et des salariés de Foxconn.

Cette video rend hommage aux ouvriers subissent cette situation inhumaine.

Le film est le langage de la réalité.

Ce n’est pas le cas particulier d’une de tragédie, mais ce qu’elle dénonce de façon universelle pour l’entreprise chinoise.

C’est le capitalisme qui a créé sa mal-psychologie.

L’art de homme  parle de la situation de l’homme.

Une fleur, un oeillet qui insère des œillets métalliques, c’est un jeu de mot cruel. Les humains reforment la nature d’une façon cruelle.

La mise en scène est ma façon de voir la réalité-tragédie, et la symboliser.

Le sociologue Emile Durkheim dit que le suicide apparaît lorsque la relation entre l’individu et les groupes sociaux ou la société se gêne et s’écarte.

Ici, 420 000 ouvriers réunis sur trois kilomètres carrés de ces sociétés, pour le seul enjeu lucratif de l’entreprise.

Il est impossible qu’ils échappent à la responsabilité principale .