La peinture à huile

 

 

 

Depuis la première langue de l’homme, la langue est la relation de l’homme à la réalité.

Pour moi, la peinture est  le langage naturel de la réalité, qui peut-être peut modifier et réagir sur la réalité, mais plutôt  une réflexion du monde.

L’art est la nécessité  d’exister  et de parler, c’est ce qui engage dans une relation par la forme et la couleur, par la passion des œuvres, par l’émotion.

Pour l’homme, sa physique rend sa psychologie, sa psychologie rend sa destinée.

L’art est à la fois l’inquisiteur et l’humanisme.

C’est l’art de l’homme dont parle la situation de l’homme.

Le produit est une façon d’effacer la personnalité, mais redonne une identité aux entreprises et à l’inconscience collective.

Il faut comprendre le problème du Tiers Monde, le dévaloriser de la classe ouvrière, le quartier de concentration du prolétariat, ainsi que du superficiel de la petit bourgeoisie.

Je suis perdu dans un monde aux choix énormes, un monde de marchandise, un monde du mal, de pouvoir pour ‘avoir’ et de consommation.

Le problème de la classe ouvrière   est de ne pouvoir échapper au cercle de production et de consommation, et qu’ils sont exploités et épuisés jusque à la mort .

Ma peinture est la réflexion  d’un moi réflexion de la réalité, celle du grand marché.

La sacralité  de homme est perdue, confondue  par ses choix de saturation et vacuité, les produits de son aliénation.

Dans ma peinture  il y a pas de visage d’homme, car la sacralité de l’homme  est perdue dans le monde des marchandises.

La nature est une fleur, un homme rend la terre un pot métallique et chimique  et  transgénique, et une barrière vitrine.

Ma référence : Guy Debord.

Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation.

Le spectacle est une vision du monde qui s’est objectivée.

Le spectacle soumet les homme vivants dans la mesure où l’économie les a totalement soumis. Il n’est rien que l’économie se développant pour elle même. Il est le reflet fidèle de la production des choses, et l’objectivation infidèle des producteurs.

La première phase de la domination de l’économie sur la vie sociale avait entraine dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l’être en avoir.

En même temps, toute réalité individuelle est devenue sociale, directement dépendante de la puissance sociale, façonnée par elle. En ceci seulement qu’elle n’est pas, il lui est permis d’avoir et d’apparaître.

Le spectacle est la réalisation technique de l’exil des pouvoirs humains dans un au-delà ; la scission achevée à l’intérieur de l’homme.

Le travailleur ne se produit pas lui-même, il produit une puissance indépendante. Le succès de cette production, son abondance, revient vers le producteur comme abondance de la dépossession. Tout le temps et l’espace de son monde lui deviennent étrangers avec l’accumulation de ses produits aliénés.

Alors que dans la phase primitive de l’accumulation capitaliste, l’économie politique ne voit dans le prolétaire que l’ouvrier, qui doit recevoir le minimum indispensable pour la conservation de sa force de travail, sans jamais le considérer dans ses loisirs, dans son humanité, cette position des idées de la classe dominante se renverse aussitôt que le degré d’abondance atteint dans la production des marchandises exige un surplus de collaboration de l’ouvrier. Cet ouvrier, soudain lavé du mépris total qui lui est clairement signifié par toutes les modalités d’organisation et surveillance de la production, se retrouve chaque jour en dehors de celle-ci apparemment traité comme une grande personne, avec une politesse empressée, sous le déguisement du consommateur. Alors l’humanisme dela marchandise prend en charge « les loisirs et l’humanité» du travailleur, tout simplement parce que l’économie politique peut et doit maintenant dominer ces sphères en tant qu’économie politique. Ainsi le reniement achevé de l’homme a pris en charge la totalité de l’existence humaine.

Le temps de la production, le temps-marchandise, est une accumulation infinie d’intervalles équivalents, C’est abstraction du temps irréversible, dont tous les prouver sur le chronomètre leur seule égalité quantitative.

Ce temps est, dans toute sa réalité effective ce qu’il est dans son caractère échangeable.

C’est dans cette domination sociale du temps-marchandise que le temps est tout, l’homme n’est rien ; il est tout au plus la carcasse du temps.